Résolution de l’énigme

Feuilleton « Les coulisses de No Mammo », Saison 1, Episode 2.

Pour celles et ceux qui ont loupé le 1er épisode, c’est ici.

L’année 2014 commence décidément sous de bons augures : les sombres nuages de la confusion viennent de se dissiper et un grand soleil aux allures d’ampoule électrique a pris leur place. Eureka ! La lumière est. Une énigme qui me tarabustait depuis longtemps se résout enfin et je m’en veux de n’y avoir pas pensé moi-même. La réponse était pourtant là, sous mes yeux, éclatante d’évidence, si aveuglante en fait que je ne la voyais pas. Honte à moi ! Si je n’avais reçu aucun relevé de droits pour l’année 2012 de la part de mon éditeur, c’était tout simplement parce que je n’étais pas créancière. Au contraire, c’était moi qui lui devais – et lui dois toujours – de l’argent : 43, 24 € exactement. C’est ce que m’apprend un courrier de l’éditeur reçu le 7 janvier, consultable ici.

Reprenons-en les grands axes point par point :

1/ – La société Max Milo ne vous a pas envoyée de relevé en 2012 car vous n’êtes pas créancière de la société. Contractuellement, les relevés de ventes ne sont envoyés qu’aux auteurs créanciers.

Pour la même raison, vous n’étiez pas sur la liste des créanciers envoyée par le mandataire judiciaire en janvier 2013. Vous n’avez donc pas été informée ni par le mandataire ni par la maison d’édition de notre redressement judiciaire. En revanche, l’information a été publiée au BODAC et dans plusieurs médias en 2013.

Mon éditeur a raison puisque le contrat stipule : « L’éditeur ne sera tenu d’adresser à l’auteur de relevé de compte que si l’arrêté de ce compte présente un crédit égal ou supérieur à dix euros. » A partir de là, il suffit de rendre le bilan négatif en trouvant quelque chose à déduire. Ce « quelque chose » fut « les frais de mise en page à la charge de l’auteur ». Le tout était joué. Ayant été ainsi éjectée un peu artificiellement de la catégorie des créanciers, mon éditeur n’était effectivement tenu, ni de m’envoyer un bilan, ni de me prévenir que la société était en redressement judiciaire. L’argument du serpent qui se mord la queue… A présent comment un éditeur peut-il justifier que les frais de mise en page soient portés à la charge de l’auteur ? La suite du courrier répond :

2/ Je vous ai fourni l’ensemble des explications concernant la déduction sur les frais. Lorsqu’une maison d’édition est obligée d’effectuer des corrections excédant 10% du volume du texte et une deuxième mise en page, les frais sont contractuellement pris en charge par l’auteur.

Avant d’aller plus loin, il ne m’a jamais été fourni avant ce jour « l’ensemble des explications concernant la déduction des frais » et ce, en dépit de mes demandes par mail, puis par courrier avec AR, et enfin par courrier d’avocat. Mais oublions cette longue attente puisque l’explication apparait aujourd’hui.

Le contrat stipule effectivement : « Les épreuves de l’ouvrage seront adressées à l’auteur, qui les renverra à l’éditeur dans un délai n’excédant pas dix jours. Les corrections éventuelles seront claires et lisibles, sans ratures ni surcharges, et elles n’excéderont pas 10 pour cent du volume général du texte.»

S’il s’agit bien des corrections effectuées sur le document PDF qui est sorti des forges de la société sous traitée pour la correction finale, oui, il y en eut, et pour cause puisqu’il restait des erreurs. Ce document est disponible pour quiconque souhaite y mettre son nez. Un paragraphe était même manquant et il a fallu reprendre entièrement l’énoncé des nombres, comme expliqué ici. Aurait-il fallu laisser les erreurs ? Je trouve assez gonflé que mon éditeur se serve de ces modifications imputables à une correction sous traitée mal faite pour déduire des frais de mise en page. Il est vrai que j’en ai profité pour remplacer une tournure par une autre plus élégante par ci par là, mais il est impossible que ces dernières modifications excèdent 10 % du volume du texte, en particulier compte tenu de la longueur de ce dernier. L’ « argument » avancé pour justifier une déduction des frais de mise en page n’est donc pas valide. Il s’agit d’un prétexte. Nous pouvons nous amuser à compter les mots pour le vérifier.

Les raisons invoquées par mon éditeur pour ne pas régler les droits d’auteur confirment tout à fait ce que j’écrivais dans mon billet en date du 3 décembre (ici) : « Les auteurs se font flouer dans la plus parfaite légalité […] Il est parfaitement légal, en insérant une ligne dans le contrat que l’on ne remarque que trop tard, […], de ne pas payer ses auteurs. » Les contrats que les auteurs signent sont écrits par les éditeurs. Il est impossible pour un auteur débutant de repérer tous les pièges d’un contrat, toutes les failles où va pouvoir s’engouffrer ultérieurement la mauvaise volonté d’un éditeur à reverser ses droits à un auteur.

3/ Par ailleurs, je m’aperçois que vous avez écrit un article particulièrement insultant sur votre blog. Merci de retirer vos propos injurieux et diffamatoires.

Ce sont les faits qui sont insultants, et non ma façon de les relater. Je ne qualifie personne d’un adjectif insultant et ne cite d’ailleurs aucun nom de personne. Par contre, j’ai bel et bien été qualifiée de « chieuse » par le directeur éditorial. Et ce ton : « Merci de retirer vos propos injurieux… » L’envie me démange de répondre : « Merci de me régler mes droits d’auteur dans les meilleurs délais ».

4/J’en suis vraiment navré car nous avons toujours été à l’écoute de nos auteurs et respectueux de leur création

Quid des coupes dans le texte sans en avertir l’auteur au mépris du droit moral ? Quid des contresens créés par une correctrice qui a pris l’initiative de modifier le fond ? Etrange conception du respect de la création d’un auteur. J’ai conservé les preuves du non-respect du droit moral par devers moi.

5/Je me tiens à votre disposition pour toute rencontre et toute explication supplémentaire.

Expression de pure forme puisqu’il n’a jamais été répondu ni à mes mails, ni à mes courriers, ni à ceux de mon avocat. A présent, si mon éditeur souhaite vraiment me rencontrer, c’est avec grand plaisir que je l’accueillerais dans les Cévennes.

La suite au prochain épisode…

PS : Suite au judicieux commentaire de Dominique Dupagne, je précise: j’ai reçu à ce jour deux relevés. Celui de 2011 et, il y a quelques jours, celui de 2012. Si j’ai bien compris. Ventes 2011 : 1590. Ventes 2012 : 1040 pour le papier et 4 pour le numérique. Mais d’autres sauront peut-être mieux que moi déchiffrer ces relevés. Droits d’auteur versés : 0. Avance reçue : 0.

 

À propos de Rachel Campergue

Auteure (No Mammo?) La stupidité règne là où tout semble évident. Comment sont posées les questions? That is THE question...
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12 réponses à Résolution de l’énigme

  1. Petite mise à jour …
    De retour du Costa Rica en Octobre 2014, je découvre dans mon courrier la fiche de droits d’auteur 2013 envoyée le 30 juin 2015Petite mise à jour …
    De retour du Costa Rica en Octobre 2014, je découvre dans mon courrier la fiche de droits d’auteur 2013 expédiée par mon éditeur le 30 juin 2014. Max Milo persiste à défalquer 1774, 38 € pour « corrections mise en page à charge de l’auteur ». J’attends toujours la preuve que le volume desdites corrections dépassent les 10 % du volume de l’ouvrage, le paradoxe résidant dans le fait que la plupart des corrections apportées concernaient des erreurs créées par le service de correction lui-même.
    Pour « Octobre rose mot à maux », j’ai opté pour l’autoédition via la plateforme Amazon. Les corrections ont été effectuées par deux amis : un médecin et une survivante. Ils n’ont pas pris la liberté de couper des passages sans m’en avertir (ce que fit la correctrice de Max Milo), ce qui m’a évité de relire tout l’ouvrage à la recherche de passages manquants. Via Amazon, je suis informée en temps réel du nombre d’ouvrages vendus et mes redevances me sont réglées tous les deux mois. Le montant de ces redevances s’élève à 70 % contre 8 % chez Max Milo, y compris pour l’édition numérique.
    Ma première rétribution de droits d’auteur chez Max Milo m’a été réglée 2 ans et 9 mois après la sortie de l’ouvrage et s’élève, frais de mise en page déduits, à … 382,18 €. Je précise que je n’ai pas touché d’avance à la signature du contrat.
    Entre ce type d’éditeur et l’autoédition, le choix fut vite fait.

  2. sousseingprivé dit :

    Bonjour,
    Au gré de ma navigation internautique, suis tombé sur un article publié sur un site au nom rappelant la confiture bonne maman : AuntMinnieEurope. Il s’agit d’un article d’un billet du Dr. Peter Rinck. En commentaire on lit qu’une nouvelle technique de dépistage utilisant les ultrasons est présentée comme une alternative aux rayons x http://www.auntminnieeurope.com/index.aspx?sec=ser&sub=def&pag=dis&ItemID=609802
    ???

  3. Thierry Gourgues dit :

    Bonjour Rachel,

    De tout ce charabia, voilà ce que je comprend et c’est bien déprimant :-(

    – Milo a imprimé le minimum prévu au contrat, soit 2000 bouquins, à mon avis pas plus, vu les retours de 2012.
    – Ton gain en droit d’auteur potentiel est donc de 2000 x 20,76 x 8% = 3321,60€ si tout est vendu. Sauf qu’avec ta dette aberrante de 1774,38 € (qui est l’équivalent en droit d’auteur de 1068 bouquins), Milo sait déjà qu’il ne te devra au pire que 1547,22 € (3321,60 – 1774,38) si les 2000 bouquins sont vendus, au mieux rien du tout si tu vends moins de 1068 bouquins, bref, tant que ton compte d’auteur sera négatif.
    – En 2 ans, je ne crois pas malheureusement que tu aies vendu 2630 bouquins (1590 + 1040) mais seulement 1223 exemplaires papiers + 4 exemplaires numériques (« ventes nettes » fin 2012) qui représentent en droit d’auteur 2035,95€ (2031,15 pour le papier + 4,80 pour le numérique), soit déjà plus que ta dette. Donc Milo te devrait des sous.
    Mais c’est sans compter sur la fameuse « provision sur retour » qu’il se fait d’une année à l’autre pour limiter son propre risque de perte financière sur les invendus (article 5.5 de ton contrat avec lui). Cette provision est visiblement fixée artificiellement. Il a donc calculé tes droits sur 1044 exemplaires, soit 1732€ (1727,23 pour 1040 papiers + 4,80 pour 4 numériques ou encore 1040 x 20,76 x 8% + 4 x 14,99 x 8%).
    – Comme Milo n’a pas l’air de vouloir poursuivre les ventes des quelques probables 750 bouquins restants puisqu’il a évoqué leur pilonnage (j’enlève la vingtaine qu’il a dû offrir), il te devra donc au moins l’année prochaine les 183 bouquins provisionnés cette année, soit 303,92€ (183 x 20,76 x 8%). Tu n’auras plus de dettes et tu auras gagné 260,68€ pour tout ce travail, bravo ! Presqu’autant que la rémunération d’un Philippe Nicot pour démonter une recommandation de la HAS :-)

    C’est un système sacrément bien ficelé. Et déprimant. Générer une dette avant une vente et provisionner une partie des droits d’auteur, c’est du bon vieux capitalisme.

    Ce qui me déprime le plus, c’est de savoir que le nombre de personnes à avoir lu ton bouquin est sans doute à peine un peu plus grand que le nombre des ventes. Peut être 1500 ? 2000? Ça se prête combien de fois un bouquin? Bon ben, sur tes 1223 ventes, je suis tout fier d’en avoir acheté 4 et de les avoir offerts (entre autre à mes internes) ! Mais j’aurai dû t’en acheter 26 de plus, tiens, ça t’aurais fait 43,24€ de droits d’auteur en plus pour combler la dette que tu dois encore à Milo.

    Au fait, as-tu des nouvelles de tes morts-vivants qui traînent encore dans les caves ou le grenier de Milo ? J’ai lu sur ton contrat (article 4.1) que Milo peut en faire don, s’il le veut, à une association caritative. J’en connais bien une mais il ne va peut être pas la trouver à son goût. A moins qu’au cours de son prochain vide grenier, on lui rachète tout le stock au prix des allumettes pour éviter le bûcher à ce fantastique bouquin et le distribuer à tous les internes en radiologie (ça devrait faire le compte) ?

    Bon courage dans cette bagarre infernale, bises et bon anniversaire (?)

    Thierry

  4. Julien Bezolles dit :

    Les maquereaux de “méninges” sont bien plus fétides, à l’usage, que les pires “maquereaux de morues”.
    Louis-Ferdinand Céline, lettre à Marcel Arland, 12/7/1956, à propos de son éditeur Gaston Gallimard.
    (in Céline, Lettres, La Pléiade, page 1519)
    Bon courage !

  5. Coucou Rachel, je ne connais pas grand chose aux subtilités du commerce mais j’ai compulsé le site de Max Milo et pour une société qui bat de l’aile, je trouve leur activité encore très importante…mais c’est peut être la course effrénée du coq auquel on a coupé la tête !
    Ce qui me navre est dans une certaine mesure cette position éditoriale:-provoquer à juste titre!
    Et on voit bien que l’objectif choisit la provocation…mais se limite à ça. Provoquer en soi a peu d’intérêt sinon de mettre le doigt sur des comportements méritants d’être réfléchis et changés selon le cas. Or on aime provoquer….pour provoquer… et donc vendre. Une fois de plus pur souci de forme et aucun souci de fond. Ton interlocuteur te trouve insultante avec des propos injurieux et diffamatoires et je l’engage à relire ton texte avec soin. J’ai bien l’impression qu’il y a là confusion entre fond et forme donc je comprends tout.

  6. CMT dit :

    Bonjour Rachel
    et joyeux anniversaire! (Apparemment nos anniversaires sont très proches).
    Je suis agacée par la réponse de Jean-Charles Gérard.
    Je ne sais pas si je l’ai mentionné ici, mais non seulement, en tant que collaboratrice au livre « Faut-il vacciner nos enfants » que j’ai co-écrit avec Virginie Belle et publié chez ce même éditeur, je n’ai reçu aucune avance, ni aucun paiement, mais j’ai dû supplier pour qu’on veuille bien me donner quelques livres pour distribuer à mes proches.

    Dans notre cas aussi, la correction était de mauvaise qualité.

    Mon contrat est tout à fait sommaire, et ne mentionne, en revanche, aucune clause suspensive ou condition concernant le paiement. Je suppose qu’on ne peut, dès lors, retrancher arbitrairement des frais.

    D’autre part, il est évoqué ici http://www.enquete-debat.fr/archives/ces-maisons-dedition-independantes-qui-ont-fait-faillite-et-les-autres-52386 que « Le redressement judiciaire de Max Milo début 2013 n’a pas grand chose à voir avec les résultats de la maison, mais avec un montage financier et la gestion de la trésorerie. » En quoi les auteurs sont-ils responsables des montages financiers effectués par Jean-Charles Gérard et de ses erreurs de gestion de trésorerie?

    Je dois attendre le retour de Virginie Belle pour en savoir plus. Pour l’instant je n’ai aucune relevé d’aucune sorte. Mais je souhaiterais que ce monsieur baisse d’un ton. Il existe forcément une charte des éditeurs. Il n’est pas possible d’imputer à l’auteur les corrections dues à un mauvais travail du correcteur dont l’éditeur a toute la responsabilité, puisque cela fait partie de son travail de faire des corrections de bonne qualité.
    Max Milo n’est plus en redressement judiciaire. Nous avons rempli notre part du contrat et les livres ont été imprimés et vendus. Il faudrait que l’éditeur songe à respecter les contrats qu’il nous a fait signer plutôt que de menacer.

    S’il continue sur cette voie, s’il persiste dans la menace, il s’expose sérieusement à une contre-attaque qui risque de faire fuir pour longtemps les auteurs qui seraient tentés de lui proposer leurs écrits. je lui promets une sacrée pub!

  7. Cossino dit :

    C’est passionnant comme un roman policier et qui plus est, instructif.

    J’attends la suite

    Amicalement

  8. DES Daughter dit :

    En lisant ton post « épisode 1″ je m’étais dit « purée, elle a bien morflé… » et, en essayant de penser positif, que cette galère te rendait encore plus « grande » voire aider ton livre « No Mammo? » à rentrer un peu plus dans la légende.

    Comme je souhaite recommander ton livre à nos « followers », je me suis rendu sur http://www.maxmilo.com/ ce midi. Leur site web n’a pas de menu de navigation, donc il faut être motivé pour trouver autre chose de plus que leur six promos de leur page d’acceuil. En cliquant sur leur slogan, je suis arrivé – par chance – sur http://www.maxmilo.com/collections.php . Dans leur menu déroulant d’ AUTEURS, on peut trouver http://www.maxmilo.com/collections.php?manufacturers_id=159 ou d’après l’URL Rachel est la fabriquante n°159 – j’hallucine… j’ai donc trouvé le livre sur http://www.maxmilo.com/product_info.php?products_id=236 mais aucune mention de revues de presse, aucun liens… il me semble difficile de faire moins d’efforts…

    La citation préférée de domino (mon épouse) vient de Margaret Mead : « Never doubt that a small group of thoughtful, committed citizens can change the world. Indeed, it is the only thing that ever has » . Et bien quelquechose me dit que tu fait partie de ces personnes, justement…

    Bon anniversaire :D
    dom (mari webmaster)

  9. Doubovetzky Jean dit :

    C’est tout à fait honteux. D’abord un éditeur digne de ce nom paie toujours une « avance sur droits d’auteurs » (souvent de l’ordre de 2000 euros), ensuite les frais retenus pour corrections sur épreuves ne concernent normalement que les « remords tardifs » de l’auteur, qui voudrait amender son texte, pas du tout la correction des erreurs dues à l’éditeur lui même. Tout cela est absolument indéfendable. Et bien sûr cela va ensemble : un éditeur qui ne paie pas ses auteurs ne prend pas non plus le soin de rémunérer comme il convient des correcteurs, et donc les corrections sont fautives, et ainsi de suite jusqu’au bout de la chaine de fabrication du livre, y compris la publicité et le travail d’attaché de presse…

  10. Finalement, depuis la publication, qu’as-tu reçu comme relevé et combien de droits d’auteur ton éditeur t’a-t-il versé ? As-tu une idée du nombre de ventes ? Je crois connaître la réponse, mais il est intéressant de le repréciser.

    • Rachel Campergue dit :

      Tu as tout à fait raison Dominique. Précisions importantes. Je les rajoute en Post scriptum afin que les liens fonctionnent. Un grand merci.

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